Lifting cervico-facial
Durée de l’intervention de 3h30 à 4h30
Type d’Anesthésie Générale
Convalescence de 10 à 15 jours
Tarif à partir de 700€
Durée de l’intervention de 3h30 à 4h30
Type d’Anesthésie Générale
Convalescence de 10 à 15 jours
Tarif à partir de 700€
C’est souvent aux alentours de 45 ans que les premiers effets du vieillissement sur le visage deviennent flagrants : il commence à s’affaisser, tout comme le cou. Pour remédier à cette évolution inéluctable, il est alors possible de procéder à un lifting cervico-facial.
Qu’est-ce que le lifting cervico-facial ?
Le vieillissement cutané et la fonte des tissus graisseux et musculaires qui l’accompagne, induisent un affaissement global de la face et du cou qui commence aux alentours de 45 ans. Le visage perd alors son aspect normalement ovale et toute sa partie basse s’empâte, cou y compris. Il est alors possible de procéder à une chirurgie de rajeunissement appelée « lifting cervico-facial ». Son objectif est de retendre la peau et les muscles des 2 tiers inférieurs du visage et celle du cou.
A qui s’adresse le lifting cervico-facial ?
Ce traitement de chirurgie esthétique s’adresse aux patients des deux sexes. Les sujets opérés ont la plupart du temps entre 45 et 65 ans. Il s’agit d’individus gênés par l’apparition de bajoues, l’épaississement du cou et de la zone maxillaire ainsi que l’aspect de plus en plus marqué des rides d’amertume et des sillons nasogéniens. En procédant à un lifting cervico-facial, leur objectif est de retrouver un visage ovale à l’aspect plus jeune et plus dynamique.
Déroulement du lifting cervico-facial
Consultation
Chaque cas est différent et il convient donc de mettre en place pour chaque patient une stratégie opératoire complètement personnalisée. Pour cela, au cours des 2 consultations préalables à toute intervention de chirurgie esthétique, le praticien examine minutieusement le visage du patient, en particulier les régions qui marquent une tendance à l’affaissement.
Il s’agit aussi de s’assurer que le lifting cervico-facial est bien la solution optimale : parfois, si le cou n’est pas trop touché, il peut par exemple être préférable de procéder à un mini-lift, opération plus légère. Ces rendez-vous permettent aussi au patient d’obtenir toutes les informations nécessaires sur l’opération.
Se préparer à un lifting cervico-facial
Il est absolument nécessaire d’arrêter de fumer avant l’intervention, pour éviter les troubles de la cicatrisation et prévenir l’apparition de nécroses cutanées. De même, les médicaments comme l’aspirine et certains anti-coagulants, qui favorisent les saignements, sont à proscrire.
Par ailleurs, outre les rendez-vous avec le chirurgien, la préparation à l’intervention inclut aussi un bilan sanguin et une consultation avec l’anesthésiste.
L’intervention
La chirurgie du lifting cervico-facial se fait sous anesthésie générale, avec une nuit d’hospitalisation. Elle dure de 3 h 00 à 4 h 30. Pour guider les gestes du chirurgien au cours de l’intervention, des dessins préopératoires sont réalisés sur le visage du patient. L’incision est réalisée dans le cuir chevelu et juste en avant de l’oreille, ce qui rend plus tard la cicatrice invisible.
La peau du visage est ensuite décollée, ce qui permet au praticien d’accéder aux tissus sous-jacents, dont les muscles qui sont alors retendus si nécessaire. Parfois, l’intervention cible aussi les tissus graisseux, soit en procédant à une liposuccion ou, à l’inverse, en réinjectant de la graisse sur certaines régions (lipofilling), comme les pommettes, pour leur redonner du volume. La peau est ensuite retendue, l’excédent cutané éliminé, et les sutures sont enfin réalisées. En fin d’opération, un pansement est mis en place tout autour de la tête et le patient est conduit en salle de réveil.
Les suites opératoires du lifting cervico-facial
Le pansement est retiré dès le lendemain de l’intervention, jour où le patient peut regagner son domicile. Il faut en général prévoir ensuite 2 semaines de repos, à prendre sur des congés puisque ce traitement ne peut donner lieu à aucun arrêt de travail. De plus, les efforts physiques importants doivent absolument être évités le premier mois.
Le lifting cervico-facial n’induit pas de douleurs post-opératoires significatives. C’est davantage une gêne qui est ressentie par le patient, avec une sensation de tension derrière les oreilles. Les antalgiques prescrits suffisent quoi qu’il en soit à assurer le confort nécessaire.
Tous les jours, les cicatrices doivent être lavées délicatement sous la douche avec de l’eau et du savon, puis séchées avec une serviette propre. Il faut ensuite les désinfecter avec l’antiseptique prescrit et leur appliquer de la vaseline. Elles mettent quelques mois pour atteindre leur aspect définitif et doivent être protégées des rayons solaires la première année, afin de les rendre indiscernables.
Il est tout à fait normal d’observer des ecchymoses et que se forme un œdème post-opératoire. Pour accélérer sa disparition, il est vivement conseillé de dormir les premières nuits avec la tête surélevée. Le port d’un bandeau (« press lift ») est recommandé au cours des 3 premières semaines.
Des visites de contrôle sont organisées 15 jours puis 2 et 6 mois après la chirurgie.
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Risques et complications du lifting cervico-facial
Les complications sont rarissimes si le traitement est réalisé par un professionnel qualifié. Néanmoins, comme pour toute chirurgie, elles restent en théorie possible, notamment les infections. Il est en revanche assez fréquent que s’installe pendant quelques semaines une insensibilité au niveau des joues et du cou.
Lifting cervico-facial avant – après : résultat
Les résultats obtenus sont remarquables dans la plupart des cas. Le visage est visiblement rajeuni, ferme et ovale. Il faut cependant 2 mois environ pour apprécier les effets de l’intervention. Ils sont stables pendant 10 ou 15 ans.
Le lifting cervico-facial : prix et prise en charge
Il s’agit d’un traitement purement esthétique et donc non couvert par l’Assurance Maladie. Le prix de l’intervention ne peut être fixé qu’à la fin du cycle préopératoire, après qu’ait été choisie la stratégie opératoire adaptée au patient.
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